|
Que l'on ne s'attende
pas ici à découvrir des appréciations façon
Gault et Millau, où pour un cigare donné les
notes de banane précéderaient la brioche
grillée, la paille, l'amande amère, où la
fumée (bien sûr de bonne mâche et ronde en
bouche, comme toute fumée qui se respecte)
développerait une olfaction de café brûlé,
paille et mousse de chêne ainsi, peut-être,
qu'un soupçon de zeste de citron vert et où
enfin, dans le troisième tiers, les notes de
cuir laisseraient place à d'étonnantes nuances
châtaigne précédant une grande envolée de
résine et de steack frites.
Dans la mesure où
pour moi, un cigare est avant tout du tabac, je
n'y recherche pas particulièrement des arômes
complexes où de mon point de vue, l'imagination
tient bien souvent un aussi grand rôle que les
papilles gustatives. Mais ces différences entre
fumeurs font également partie de la richesse du
monde du cigare. Après tout, l'important est
d'apprécier sa vitole. A chacun sa recette. |
|