Cuba







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CUBA

 
 

Hoyo de Monterrey Double Corona
Le cigare favori de Winston Churchill, paraît-il... Ce module est une bonne illustration du principe selon lequel plus le diamètre est important, moins le cigare est fort. Celui-là est étonnamment doux, dans les notes florales et herbacées, très marqué "cubain" et son goût évolue lentement au fil de la combustion. Deux heures de plaisir, à condition de ne pas rechercher le corps d'un Partagas Lusitanias.

Hoyo de Monterrey Palmas
Panatela fabriqué à la machine et fini à la main ("Hecho a mano"), d'où une apparence plus grossière que les modules entièrement faits main ("Totalmente a mano") : cape plus veinée, plus épaisse, cendre noire. Son goût est également plus âcre, mais puissant et nettement marqué cubain. Roulé assez serré, il se fume en environ une heure. Au total, un cigare très agréable, avec des touches sucrées, pour un prix abordable (21 francs).
Attention toutefois aux problèmes de nœuds, qui rendent le tirage difficile et gâchent considérablement le plaisir !

 


HONDURAS

 
 

Hoyo de Monterrey Excalibur n° I
Beau Churchill, cape sombre, quelques nervures. Faible parfum à froid. Quelques problèmes de combustion inégale dans le premier tiers, se résorbant par la suite, sans doute dûs à une tripe trop serrée. Bon tirage, bons volumes de fumée. Saveur un peu amère. Manque de caractère pour mon goût, mais dans l'ensemble un bon cigare, qui se fume en une heure et demie. Cendre gris moyen, peu dense.

Hoyo de Monterrey Excalibur n° IV Maduro
Je m'attendais franchement à mieux… Cape finement veinée et séparée en deux par une longue nervure, belle couleur chocolat, parfum à froid sucré : ce cigare a tout pour lui de prime abord. Les choses se gâtent peu de temps après l'allumage. Les premières bouffées sont amères, ce qui n'est pas anormal, puis prennent rapidement un goût épicé et sucré très agréable… Avant que ne surgissent les problèmes de construction ! Le cigare semble tout d'abord s'éteindre tout seul, même en le tétant rageusement. Il se met ensuite à brûler d'un seul côté, cape, sous-cape et tripe incluses. Les cendres montrent des trous dans la tripe, façon tunnel. Les quelques rallumages indispensables font chauffer le cigare, qui brûle les doigts dès le troisième tiers. Le goût devient âcre, peu de volumes de fumée sont développés. Cendre gris clair, ferme pour autant qu'on puisse en juger… Ce cigare ne laisse pas de souvenir impérissable.
Dire que la construction laisse à désirer est un doux euphémisme. Peut-être suis-je tombé sur un loup ? En tous cas, les rouleurs devraient mieux se concentrer sur leur tâche !

 



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