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J'ai commencé à fumer le
cigare vers 1985 - tout d'abord des Partagas Petit Bouquet et des hollandais
secs. Il en est de très bons
Mais
comparons ce qui est comparable : un Carl
Upman, Henri Wintermans, La Paz ou Vasco
da Gama ne joue pas dans la même cour
qu'un H. Upman, Partagas, Davidoff ou
Flor de Selva. Il ne sera ici question
que des cigares dits " humides
", ces joyaux fragiles faits à la
main.
Dans les années 1990, alors que
j'achevais mes études et que je
commençais à disposer de revenus
réguliers, j'ai souhaité élargir mes
expériences et je me suis intéressé de
beaucoup plus près à l'art du cigare.
Pour cela, il me fallait les conseils de
connaisseurs. Les livres étaient une
bonne source. La littérature
spécialisée également, même si à mon
goût et tous titres confondus, elle
avait (et a encore) souvent tendance à
laisser une large place à publicité et
sujets n'ayant qu'un lointain rapport
avec les cigares, telles les voitures de
luxe ou la gastronomie.
Mais Internet se développait, les sites
foisonnaient et j'ai voulu voir ce qui
était proposé. Des sites concernant les
cigares, il en est de nombreux et de
très complets. Des sites francophones
répondant à ces critères, c'était
déjà plus délicat. Voici maintenant
plusieurs années, lorsque j'ai commencé
à parcourir le Net pour tenter de
trouver des réponses aux questions
concrètes que je me posais, je n'ai
guère trouvé de réponses que sur les
sites anglophones. Les sites français,
du moins ceux que j'ai trouvé alors, ne
me satisfaisaient guère dans la mesure
où ils étaient principalement
consacrés à des fora de discussions ou
à la promotion de tel ou tel
périodique.
Cette situation a présenté l'avantage de me permettre
d'apprendre peu à peu les termes techniques anglais
propres au cigare. Cela m'a
également permis, et j'en suis ravi, de
m'initier à nombre de vitoles qui ne
sont pas importées en France.
Aujourd'hui, les choses ont certainement
évolué et je ne doute pas que certains
passionnés aient exposé en détail dans
la langue de Molière leur passion du
cigare. Que ceux-là me pardonnent : ce
site répond à un manque ressenti à un
moment donné. Intentionnellement, je ne
l'ai pas traduit en anglais, à la
différence de notre autre site,
L'Aura des
arts. S'il
pouvait aider ceux qui se posent des
questions concrètes mais ne savent pas
où trouver les réponses, ou ceux qui
aimeraient sortir des sentiers battus
pour découvrir de nouvelles sensations,
j'aurai atteint mon but.
Je n'ai pas la prétention d'être un
spécialiste dans un domaine où je suis
convaincu qu'il ne peut, par essence, y
avoir que des amateurs. Chaque vitole est
unique, du fait de sa fabrication
artisanale et, de la même manière, il
reste toujours quelque chose à
apprendre, à découvrir, dans le monde
du cigare. Une vie n'y suffit pas. Nous
sommes ici dans le domaine du subjectif.
Dès lors, il est à la fois vain et
ridicule de tenter d'imposer ses idées :
doit-on avaler ou non la fumée, enlever
la bague de son cigare, le couper avec
les dents ou, pourquoi pas, avec une
pince à ongles, rejeter tout ce qui
n'est pas cubain, fumer jusqu'à se
brûler les ongles ou s'arrêter au bout
du premier tiers ? J'ai mes idées et
vous avez les vôtres, la règle d'or
étant de faire selon son plaisir. À
chacun ses goûts. Mon petit frère
préfère les Panatellas légers alors
que je fonds pour un Robusto corsé. Nous
ne sommes pas fâchés pour autant, et si
ni l'un ni l'autre ne retrouvons lors de
notre dégustation les subtils arômes du
foin coupé, du café torréfié ou du
vieux cuir, nous nous en remettons fort
bien pourvu que nous ayons pris du
plaisir dans le moment ainsi partagé.
Promenez-vous dans ce site, consultez ce
qui vous intéresse, détendez-vous
N'hésitez pas à me faire part de vos
commentaires, mais surtout n'oubliez pas
que ce qui est écrit ici n'est nullement
parole d'évangile. À vous de faire
votre propre opinion en fonction de vos
goûts personnels.
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